spacer.gif (63 bytes)
Max D'OLLONE
13 juin 1875 - 15 mai 1959
Décédé(e) à l'âge 83 ans 11 mois 2 jours

Mon Image

En savoir plus

Maximilien d'Ollone
(Maximilien Paul Marie Félix d'Ollone)

Max d'Ollone

comte d'Ollone

Compositeur de musique et musicographe français.

Né le 13 juin 1875 à Besançon (25)
Décédé le 15 mai 1959 à Paris à l'âge de 83 ans

Parents
Ernest, comte d'Ollone 1833-1896
Marie Adélaïde d'Amandre 1840-1919

Marié et dont
Suzanne
Jean comte d'Ollone.Lieutenant-colonel de cavalerie Né le 14 mars 1907-Décédé en 1967 à l'âge de 60 ans
Vincent Né en 1910
Philippe Né en 1912
Françoise Née en 1914

Il partage avec nombre de ses contemporains le goût de l'exotisme, sensible dans des oeuvres comme "La Samaritaine" ou encore "La fantaisie orientale pour clarinette et piano" et "La scène païenne pour violon et piano"

Dès son jeune âge, il montre des goûts prononcés pour la musique et compose de bonne heure. Les essais de l'enfant intéressent Charles Gounod, Camille Saint-Saëns et Jules Massenet. Tout en poursuivant ses études, il s'inscrit au Conservatoire de Paris et devient l'élève d'Albert Lavignac, d'André Gedalge et de Jules Massenet. Il obtient tous les prix jusqu'au Premier Grand Prix de Rome en 1897 avec la cantate Frédégonde.

Il compose un opéra, Jean (1904) demeuré inédit dont les concerts font connaître quelques fragments. En 1901, on représente à Béziers un ballet, Bacchus et Silène dont Camille Saint-Saens, empêché de l'écrire, lui passe la commande. Il écrit, lui-même, le livret de l'opéra le Retour, créé en 1912 à Angers, puis monté à l'Opéra de Paris le 6 juin 1919 avec Mme Germaine Lubin dans le rôle principal (œuvre présentant des êtres humainement douloureux, déchirés par des souvenirs d'un passé dont ils savent qu'ils ne pourront refaire au présent).

En 1913, les Concerts Colonne présentent le premier tableau de l'Etrangère, drame lyrique demeuré inédit comme les Amants de Rimini (1915) dont seul le troisième tableau se joue à l'Opéra lors de ses spectacles coupés de 1916. Un acte de la comédie lyrique Les Uns et les Autres sur le texte de Verlaine, joué à l'Opéra le 6 novembre 1922, fait entendre une orchestration savante et fluide.

L'originalité du compositeur se révèle dans l'opéra l'Arlequin représenté le 24 décembre 1924 à l'Opéra sur un livret de Jean Sarment. On peut citer, également, un opéra-comique, Georges Dandin ou le Mari Confondu (Opéra-Comique : mars 1930).

En 1931, Monte-Carlo présente Le Temple Abandonné, ballet dont la partition se joue trois ans plus tard chez Colonne. Le 23 juin 1937, l'Opéra représente La Samaritaine, drame lyrique en trois actes sur le poème d'Edmond Rostand qui a su garder le caractère de simplicité indispensable à la grandeur du sujet évoqué.

Longtemps professeur au Conservatoire, il publie deux volumes sur le Langage Musical (Genève, La Palatine et Paris Plon 1952). Bien qu'ayant subi l'influence de Richard Wagner et de Jules Massenet, il développe dans sa musique un sens dramatique personnel.


 
Mentions legales | CGU
https://www.cimetiere-virtuel.fr ©2003-2025