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GUERRE MARTYRS DE LA
1936 - 28 octobre 2007
Décédé(e) à l'âge 71 ans 9 mois 27 jours

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Martyrs de la guerre d'Espagne sont des catholiques espagnols, principalement des religieux, exécutés par les républicains durant la guerre d'Espagne (1936-1939) et reconnus comme tels par l'Église catholique.

Ces catholiques sont morts en raison de leur foi selon l'Église catholique, en raison de leur soutien au camp nationaliste selon les républicains.

Au début du XXe siècle, les courants laïques et républicains sont honnis par les religieux qui entreprennent une "croisade" à leur encontre, prémice de la future "croisade" franquiste contre la "vermine rouge"

Ainsi, le général franquiste Moscado déclare en 1938 à Saint-Jacques-de-Composte lle: "Devant toi, saint Jacques, qui nous encourageas dans les moments pénibles de la guerre et qui guides le Généralissime, nous venons proclamer nos convictions catholiques et nationales face aux négations judaïsantes et cosmopolites"

Guerre civile
Les prêtres et les religieuses sont en effet parmi les victimes des massacres ayant eu lieu, au début de la guerre civile, dans les zones loyalistes et notamment en Catalogne

Selon l'historien Benoît Pellistrandi, «l'essentiel des assassinats de prêtres et religieux a eu lieu en août, septembre, octobre 1936, à un moment où l'appareil d'Etat s'effondrait et faisait place à des règlements de comptes de villages et de quartiers, où on tuait autant d'instituteurs républicains, humanistes et laïcs, que de curés»

D'après Antonio Montero, 13 évêques, 4 184 prêtres, 2 365 moines et 283 religieuses ont été assassinés pendant cette période

Selon l'historien Guy Hermet, les victimes qui ne portent pas l'habit religieux sont plus nombreuses encore et « le simple fait d'être repéré comme catholique notoire constitue une preuve de culpabilité»

Selon Julius Ruiz, les républicains auraient exécuté 37 483 personnes

Selon Hugh Thomas, ils en auraient exécutés plus de 86 000

Les nationalistes en auraient tué 150 000 dont 50 000 après la fin de la guerre

Selon Hugh Thomas et G. Jackson, ce chiffre oscille entre 40 000 et 200 000

Selon l'historien Bartolomé Bennassar, «le soulèvement du 18 juillet ne fut pas la source de la persécution»

Dès 1931, des centaines d'églises avaient été détruites. Pour cet universitaire, «il existait bel et bien un projet de destruction de l'église catholique et de la religion» et impute une grande responsabilité aux anarchistes, particulièrement actifs en Aragon, Catalogne et à Valence. Cette affirmation est contredite par l'historien Benoît Pellistrandi selon lequel, "il n'y a pas eu en Espagne de plan concerté et organisé de persécution antichrétienne"

Durant l'été 1936, de 7 000 à 8 000 religieux (prêtres, religieuses) ainsi que 2 000 phalangistes sont exécutés en zone républicaine, hors de tout combat ni en représailles de fusillade du camp adverse

Le gouvernement légal ne condamne pas un seul instant ces crimes commis par ses propres partisans que ce soient par les milices syndicales - les patrouilles de l'aube - ou par de simples meneurs pour lesquels le simple fait de porter la soutane vaut arrêt de mort

Des actes d'une grande violence frapperont notamment les religieuses ou les jeunes filles des organisations catholiques tombées entre les mains des Républicains[réf. nécessaire]

La conséquence immédiate sera le ralliement de nombreux centristes catholiques aux militaires insurgés

En septembre 1936, l'archevêque de Salamanque est le premier hiérarque catholique à apporter son soutien aux rebelles nationalistes soulignant qu'en soutenant Franco, il s'agit de défendre «les valeurs chrétiennes contre les Sans-Dieu»

Reconnaissance officielle du Vatican
Après la guerre civile, de nombreuses causes de béatification sont ouvertes dans les diocèses espagnols et plus particulièrement dans celui de Valence, où les massacres de catholiques ont été nombreux. Chaque cas est étudié individuellement par une commission spéciale qui est chargé de vérifier l'exemplarité de la vie des personnes proposées, mais également, dans le cas présent, les circonstances de leur mort. En effet, pour qu'une personne soit déclarée martyr, il faut prouver qu'elle a été tuée uniquement par haine de la foi, et non du fait de convictions politiques ou des hasards de la guerre. Jean-Paul II a ainsi précisé le 11 mars 2001 que «les bienheureux qui sont élevés à l'honneur des autels n'étaient pas impliqués dans des luttes politiques ou idéologiques, et ne voulaient pas y entrer. (…) Ils ont vécu en aimant et sont morts en pardonnant»

Lors de onze célébrations, entre 1987 et 2001, Jean-Paul II reconnait officiellement comme martyrs 471 victimes de la guerre civile, parmi lesquels on dénombre 4 évêques, 43 prêtres séculiers, 379 religieux et 45 laïcs

Ces actes de reconnaissance sont poursuivis par Benoît XVI, quoique d'une manière moins solennelle puisque le pape n'assiste désormais plus au cérémonies de béatification, ce qui porte désormais à 977 le nombre de martyrs de la guerre d'Espagne reconnus comme tels par l'Église. Selon la Conférence épiscopale espagnole, 6 832 catholiques sont martyrisés au cours de la guerre civile

 
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