Enfant de lamour, élevée avec amour, respect et tendresse, du haut de tes presque 12 ans, tu étais notre princesse, notre enfant parfaite
belle, intelligente, et pétillante, tu étais notre fierté.
Pendant 11 ans et demi, tu as concrétisé lamour de tes parents et le début dune cellule familiale, enrichie avec larrivée de ton petit frère Joé, pour constituer un socle de vie pleine et harmonieuse.
Ton sens du contact et ton envie de partage avec les autres, ont permis de tisser des liens de franche camaraderie et de complicité avec ceux qui taiment.
Jamais indifférente aux autres, la douceur et le réconfort que tu savais donner au moment opportun montraient ta grande maturité et ton envie de partager ta joie de vivre avec tes proches, tes copines et tes copains. Cette force ta permis de fédérer des noyaux de solidarité pour que chacun trouve sa place dans le groupe.
Tes maîtresses et maîtres décole, tes professeurs ont toujours apprécié le sérieux de ton travail,lintérêt et la curiosité que tu manifestais,ton goût pour la vie tont permis dintégrer de nombreux groupes dactivités : tu chantais, tu dansais, tu skiais, tu virevoltais sur le trampoline
avec chaque fois de nouvelles amitiés et complicités qui se créaient.
Ta beauté, ta coquetterie, ton sourire, ton sens de la fête faisaient de toi une véritable petite fille pleine de vie et despoir.
Un bel avenir se présentait devant toi, qui sublimait lamour de tes proches.
tu représentais notre soleil de chaque instant et nous donnions tout ce que nous pouvions pour ton bonheur, sans imaginer un instant que derrière toute cette beauté, cette vivacité, se cachait un destin tragique qui allait nous faire vivre un deuil très douloureux.
Quand nous avons vu ton petit corps figé dans la mort, et que nous y pensons aujourdhui, nous mourons aussi.
Tu nous laisses amputés, désemparés, et pour ton petit frère cest son univers complet qui sécroule.
Il ne te manquait rien pour que la vie te sourie. Tu étais le cur palpitant de notre famille. Celle qui unissait, qui drivait, qui se mêlait de tout, mais dans un esprit de constante générosité.
Nina, durant toutes ces années, nous navons eu que de la satisfaction de tavoir avec nous.
Nous taimions si fort, de façon si inconditionnelle que le vide laissé par ton absence est un gouffre douloureux.
Notre cur saigne, la déchirure est profonde, nous nous sentons comme devant un précipice, prêts à plonger dans cette plaie béante.
Comment survivre à tant de désarroi ?
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