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Bienheureuse Eusepi
17 février 1910 - 1 octobre 1928
Décédé(e) à l'âge 18 ans 7 mois 14 jours

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Cécile ou CÉCILIA EUSEPI (1910 - 1928), était une laïque et militante catholique italienne, membre du tiers-ordre des Servites de Marie. Elle est vénérée comme bienheureuse par l'Église catholique. Elle a été béatifiée le 17 juin 2012 par le cardinal Angelo Amato, représentant le pape Benoît XVI. Sa fête est célébrée le 1er Octobre, tout comme Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. smiley smiley smiley smiley

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Cecilia Eusepi naît le 17 février 1910, fête des Saints Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie, à Monte Romano (province de Viterbe, Italie centrale). Elle a un grand frère : leurs parents sont Antonio Eusepi et Paolina Mannucci, des gens pauvres mais riches de foi. La petite fille est baptisée le 26 février. Elle est bien vite orpheline de père et c’est son oncle maternel, Filippo Mannucci, qui va s’occuper d’elle. Cecilia est vive, obéissante, et répète fidèlement les prières du matin que lui enseigne son grand frère. A l’école maternelle, elle supplie déjà : " Ma Sainte Vierge, fais-moi mourir plutôt qu’offenser Jésus"
En 1915, Cecilia accompagne sa maman à Nepi, où travaille déjà l’oncle Filippo, chez les ducs Grazioli Lante della Rovere. L’oncle Filippo, jugeant que cette vie champêtre n’est pas faite pour Cecilia, la confie aux Cisterciennes de Nepi. Cecilia considèrera toujours cette nouvelle orientation comme une grâce particulière.
Elle reçoit la Confirmation en 1917, ainsi que la Première Communion. Elle est attirée par deux « Amis célestes » : Thérèse de Lisieux, qui n’est pas encore canonisée (elle le sera en 1925), et Gabriele de Notre-Dame des Douleurs, tous deux morts à vingt-quatre ans.

Pendant les cinq années de présence dans ce monastère, Cecilia sent grandir en elle « le besoin d’aimer Jésus », complété par une grande générosité envers la famille, les camarades, les moniales, le prochain, les pauvres. Elle fait connaissance avec les pères Servites de Marie, qui desservent l’église voisine et sont les confesseurs des religieuses cisterciennes. Elle entre bientôt dans leur tiers-ordre, en 1922, fait sa première promesse et en reçoit l’habit : elle prend le nom de Maria Angela. Elle s’inscrit dans la Jeunesse Féminine de l’Action Catholique, et fait le catéchisme à des petites filles.
En 1923, suivant un appel de plus en plus fort en elle-même, elle entre chez les religieuses Mantellate à Pistoia, la branche féminine des Servites de Marie. En entrant dans le monastère elle écrit : « Ou une sœur sainte, ou rien du tout ». Elle va être la maîtresse des tout-petits à la maternelle. Cecilia, qui a treize ans, déborde de joie, mais la maladie la contraint à regagner la maison familiale : en 1926 on lui diagnostique une péritonite et une inflammation aux poumons.

Elle considère comme la volonté divine de faire ce nouveau sacrifice : renoncer à sa joie, et achever sa route dans la solitude. Son directeur spirituel, le Servite Gabriele Roschini, la prie d’écrire un journal quotidien, une autobiographie, qu’elle va intituler avec humour : « Histoire d’un Clown » (Storia di un Pagliaccio).

Cécile offre, aime, et prie. Elle répète : « L’offrande que j’ai faite me coûte beaucoup, mais je suis heureuse de l’avoir faite. Si je renaissais, je la ferais de nouveau. » Elle quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, le 1er octobre 1928, à dix-huit ans, des suites de la tuberculose intestinale. Quand Cecilia mourut, la fête de sainte Thérèse était au 3 octobre ; il se trouve qu’elle est maintenant reportée au 1er octobre : Cecilia aura su intercéder auprès de sainte Thérèse et de Dieu, pour que l’Église prenne cette heureuse décision. Cecilia Eusepi, déclarée vénérable le 1er juin 1987 par Saint Jean-Paul II, a été béatifiée le 17 juin 2012 à Nepi, dans la province de Viterbe. smiley smiley smiley smiley smiley

Cecilia est le « Lys parfumé » de Nepi. Elle répétait sans cesse : « Il est beau de se donner à Jésus, qui s’est donné tout entier pour nous ». Le pape Benoît XVI a dit qu’elle a vécu sa maladie « avec une foi inébranlable », montrant « une grande capacité de sacrifice pour le salut des âmes » et vivant « en profonde union avec le Christ crucifié ».
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