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Achille LIENART
7 février 1884 - 15 février 1973
Décédé(e) à l'âge 89 ans 8 jours

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Achille Liénart
Né le 7 février 1884 à Lille
Décédé le 15 février 1973 à Lille à 89 ans

cardinal Liénart
"l'évêque rouge" de Lille

Ordonné prêtre à Lille le 29 juin 1907
évêque de Lille le 6 octobre 1928
cardinal le 30 juin 1930

Enterré à la cathédrale de Lille N.D de la Treille

Parents
Achille Philippe Hyacinthe Liénart 1855-1911
Louise Delesalle 1859-1932

il dirigea la Mission de France de 1954 à 1964 et s'intéressa surtout aux problèmes sociaux.

Issu d'une famille de la bourgeoisie négociante de Lille, Achille Liénart opte au début du siècle pour le sacerdoce diocésain. Il se sent proche du Sillon, de l'ACJF et mène des études au Séminaire français de Rome. Il va s'engager comme aumônier dans un régiment d'infanterie à Verdun pendant la Grande Guerre. Nommé professeur au séminaire de Lille, l'abbé Liénart est aussi sollicité par sa proximité intellectuelle et familiale avec le catholicisme social qui le mène vers des activités autour des Semaines Sociales, des militants de la CFTC mais aussi en direction des communautés protestantes et juives. En 1926, il lui est alors confié l'importante paroisse de Tourcoing-Saint-Christoph e qui le met en contact avec les milieux du syndicalisme chrétien. Il n'hésite pas à prendre la défense des "prêtres dévoyés" et accusés de communisme par les milieux d'extrême droite. Rome l'encourage en le nommant évêque de Lille. Très vite, il embrasse la cause ouvrière en soutenant une mobilisation syndicale à Halluin face à un consortium qui refuse la négociation. Son engagement social lui vaut d'être créé cardinal par Pie XI. Très populaire, il s'avère alors le promoteur principal de toute l'Action catholique dans le Nord, aidant au développement de la JOC mais aussi de la bourgeoisie chrétienne. Il s'avère également un organisateur de la présence ecclésiale en milieu urbain. Il réagit fermement dans certaines affaires dramatiques comme celle du suicide du maire de Lille et ministre socialiste Roger Salengro, outrageusement diffamé par une presse à scandale. À l'heure de la débâcle et de Vichy, il se veut loyal envers le maréchal Pétain, en cela conforme à l'attitude générale de l'épiscopat français. À la Libération, il succède au cardinal Suhard à la présidence de l'Assemblée des cardinaux et archevêques.

Soucieux de la pastorale ouvrière, il suit de près "l'expérience" des prêtres-ouvriers dont il va plaider la cause à Rome en 1954. Il sera nommé à la tête de la Mission de France. Il porte également une grande attention aux missions extérieures avec le soutien au mouvement Ad Lucem et le jumelage qu'il entreprend avec des diocèses camerounais. Le concile Vatican II le place sur la scène internationale avec notamment sa véhémente intervention sur le mode d'organisation dans le choix des membres des commissions conciliaires, lors de la première séance de travail,le 13 octobre 1962. Il est alors passionné par l'événement du Concile et partisan de ses orientations. Il abandonne progressivement sa tâche à partir de 1964.

Son évêque coadjuteur, Adrien Gand, lui succédera en 1968.

 
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